Dakar au cœur du débat mondial sur l’histoire militaire : un 50ᵉ congrès sous le signe des rébellions et de la souveraineté

Dakar, 1er septembre 2025 – La capitale sénégalaise s’est transformée ce lundi en carrefour du savoir militaire et historique avec l’ouverture du 50ᵉ Congrès International d’Histoire Militaire. Chercheurs, officiers, diplomates et historiens venus de 37 pays se retrouvent pendant cinq jours pour revisiter deux siècles de rébellions et interroger leur influence sur la souveraineté des États.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Général d’armée aérienne (2S) Birame Diop, ministre des Forces armées, a donné le ton d’une rencontre placée sous haute réflexion stratégique. « La contestation par la violence de l’autorité de l’État nous préoccupe tous en tant qu’États souverains », a affirmé le ministre, rappelant que l’intégrité territoriale demeure une valeur non négociable pour les jeunes nations comme le Sénégal.

Sous l’égide de la Commission Internationale d’Histoire Militaire (CIHM), ce congrès ne se veut pas seulement une vitrine académique. Il constitue un espace de dialogue où se croisent formation militaire, recherche historique et échanges scientifiques. Panels, conférences et ateliers rythmeront la semaine, explorant comment les rébellions – de 1800 à nos jours – ont façonné, parfois fragilisé, mais aussi renforcé les structures étatiques contemporaines.

En accueillant cette 50ᵉ édition, Dakar s’impose comme une scène internationale où se mêlent mémoire, savoir et enjeux géopolitiques actuels.